Le Parti Québécois a longtemps été le véhicule historique et politique du projet souverainiste. La démission toute récente de Pierre-Karl Péladeau, que plusieurs associaient à la dernière chance de l’indépendance à court terme, l’oblige à se poser des questions difficiles : est-il encore capable de mener le combat souverainiste ? Doit-il en faire sa priorité ? Comment rassembler les nationalistes dispersés dans les autres partis politiques ? La chose est-elle même possible ? Pour poser ces questions, et bien d’autres, je recevrai Jean-François Daoust et David Leroux, deux jeunes intellectuels qui ont proposé ces derniers jours des analyses contrastées sur la question.